
100 LimiT
ASSOCIATION LOI 1901
Portraits
PRÉCÉDEMMENT ...
K rentra dans la pièce, les sourcils en circonflexes, énervé, mal coiffé …
- Allé vient jouer de la batterie !
... Plus tard ...
Bien défoulé et un peu apaisé
Il sourit et prit un stylo
K commença à coucher ses maux sur le papier













Ce monde est fou ils ont pété les plombs
Et moi j dégaine pour faire pareil le pompe te crache les plombs
J’crache aux visage de mes supérieurs. J’ai fait l’con
Plus rien à dire la haine s’installe gros mal de crâne comme après un joint d’com
J’vais te faire tomber tôt ou tard
J’crois qu’on va sombrer
Ça sert à rien à la fenêtre, fais pas l’homme !
Y’a le vent qui m’rappelle qui je suis
Visage marqué par le teint de h’lamm
J’me souviens d’l’enfance paisible, mais c’est pas le thème
Je me souviens des jours passés posté à La place
À parler du charbon et des jours passés.
Des p’tits qui s’cachent pour rouler en cross, en stunt, en Clio.
On n’cesse de passer, de rouler.
J’me lève à midi j’met du guez dans mon engin volé, rouillé.
Le but ? Faire du bif ! Tout en évitant de se mouiller
Ça débauche à La place, en gros cube.
J’allume une Philip Morris
Y’a mes shrabs, il fait froid y’a que du béton sauf au p’tit Iss
Mais j’suis chez moi. J’me sens bien.
J’vois une patrouille passer
J’dis aux p’tits d’rouler mon joint et d’m’le tasser
En attendant les clients Ça parle de brasser, d’se casser
À Dam ou à Barça.
Beaucoup discutent, ont un grand discours mais très peu parle Sah.
Cavaler, slalomer entre les CEF. Que du bref !
Ça pratique la thaïlandaise.
Mon tibia dans ta bouche c’est à l’aise
Fume pas sur ma frappe tu vas faire un malaise
T’es choqué d’comment je frappe ? T’as crus qu’j’avais ton âge
J’en ai 16.
Un peu rêveur, j’mégare sur une voie pénible, cynique, attitude livide comme le mort je fixe sans mots j’attends la sortie, lente ou rapide grande différence car je suis ce que la juge décide.
Cupidité je suis atteins au plus profond par cette avidité
J’ai médité pas abouti le fond de ma pensée
Frère j’veux l’horizon rien de sensé mais sensationnel. J’avance à l’aveugle agis par reflex comme une sentinelle dubitatif et perplexe
Tu perds l’ex pour kaine l’autre, tu perds l’autre pour l’ex qui se vexe 50 balles à Jonque et tu pues le sexe
J’peux l’faire j’ai les couilles.
Sans couilles t’as le cran
J’connais le dicton mais disons qu’j’veux pas qu’on m’enterre ou faire 10 ans
La pauvreté est une prison à ciel ouvert
Qu’on s’le dise hein, pas de frontières !
Les mots partent tous seuls sans effort ma penser me perfore. Personne n’est à l’abri dans son corps.
Je ne suis personne, le temps me touche et me perfectionne
La nuit me sourit vers 13 ans je fuis j’me retrouve dans une maison pas la mienne mais je trouve l’or si beau qu’il m’adopte et m’amène à parfaire, l’opération m’entraine vers la côte elle même vers la quête qui finalement s’arrête
Dans des endroits fait de béton, monuments coupant barbelés tendus qui trop souvent de la réalité te coupent
Plus de ration, à poil comme un poisson bref passons
La récolte vient d’la semence,
La folie de l’appartenance
Sans problème je me parle à moi même, sensation bizarre comme courir dans le noir, rouler dans le blizzard.
Les psy le disent
Le divertissement devient tragique
Ce monde est foutu simple avertissement
Le bien rejoint le mal. Le mal est grisant
Des choses se brisent. J’suis devenu distant
C’est pas un jeu pourquoi tu mises tant ?
On est fait de nos rencontres on les traduits en effet en tout cas j’ai jamais balancé, toujours avoué les faits.
La mort j’m’en balance, mais pas de celle qui m’a fait
D’où tu viens ça compte vite fait.
C’est où tu vas qu’on retiendra
Où je vais c’est où je veux
Mais pour l’instant ça attendra !
K